Memovelo

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YVES PERPIGNAN, M. le Commissaire



 

 

Lors de l'enterrement d'Adriano Dal Sie, le 8 juillet 2025, Yves Perpignan, qui était accompagné par Yves Nebut, a pris contact. Il souhaitait laisser une trace de son parcours, surtout  pour ses petits-enfants et arrière-petits-efants.

C'était l'occasion pour "memovelo" de s'ouvrir à une autre dimension du monde cycliste jusqu'ici ignorée, celle des dirigeants, des arbitres voire celle des organisateurs.

Le parcours d'Yves Perpignan - de l'amateur 4ème catégorie au commissaire international - nous parait justifier amplement cette ouverture.

 

 

 

Yves Perpignan photo maison.jpegYves Perpignan, dans sa maison de Caudéran, 89 ans, sous le portait de son épouse, Arlette (1936-2022).

 

 

 

 

Fils et petit-fils d’agriculteurs

 

Yves Perpignan est né le 3 octobre 1936 à Chepniers (17) en Haute-Saintonge, une petite commune traversée, aujourd’hui, par la D 730 qui relie la Dordogne (Montpon sur l’Isle) à l’Atlantique (Royan).

 

La famille possède une petite ferme au milieu des prairies, des vignes et des bois dans un lieu- dit « La Mercerie ». Grands-parents et parents vivent dans cette exploitation et ils se nourrissent des produits de la ferme, laquelle peut satisfaire tous leurs besoins : « le lait de six vaches, des œufs et des volailles vendus au marché, des veaux vendus au boucher de Montlieu et le surplus de vin à la distillerie de Montendre ».

Une vie modeste que le père, Adrien, améliore en travaillant la nuit, après les travaux de la ferme, à la tuilerie Herit.

 

Yves a un grand frère, Roland, de 7 ans son aîné et ils vont à l’école, mais « après 16 heures (…) il faut prendre deux seaux et aller à la fontaine pour faire boire les vaches et les bœufs à leur retour des travaux des champs ».

Cette enfance est donc marquée par une vie familiale « ultra simple » et rythmée par les différents travaux de la ferme et, aussi, par quelques moments consacrés à la vie collective, dont l’élevage des cochons et la tradition du « tue-le-cochon » voire l’arrachage des pommes de terre (les « patates »), des topinambours ou les vendanges. 

Soit la vie rigoureuse et heureuse d’une « famille simple, travailleuse et honnête ». Yves ajoute « et catholique », car il a « été enfant de chœur jusqu’à 14 ans ».

 

 

Le vélo et l’échappée de la famille 

 

 

 

Aujourd’hui, Yves conserve le souvenir de ce moment où son père et son frère Roland se sont opposés. Roland voulait jouer au football et le chef de famille, dont on sait les travaux à la ferme et ceux, la nuit, au four de la tuilerie, ne l’entendait pas de cette oreille. Mais, à la Libération et jusqu’au milieu des années 1950 qu’en est-il exactement du sport à la campagne ?

Qui plus est, dans une famille d’agriculteurs où la dépense d’énergie n’est pas un jeu.

Yves n’oublie pas cet incident et après le certificat d’études et une année de 5ème au Cours Complémentaire, pour parvenir à ses fins, il quitte l'école et devient boulanger, chez M. Dekay à Montendre. Pourquoi ?  Parce que, "dans la boulangerie ont travaille la nuit et il y a de la liberté pour faire du vélo l'après-midi".

  

En 1953, à seize ans révolus, il prend une licence FFC d’amateur 4ème catégorie au Vélo Club Montendrais.

 

C’est alors, le 28 mars 1954, lors de l’éliminatoire départementale du 1er Pas Dunlop, que commence véritablement la carrière cycliste du coureur Yves Perpignan. Ainsi que le rapporte, au journal « l’Athlète », Bernard Heurtebise le respecté organisateur de l’épreuve, 28 coureurs prennent le départ et « les primes nombreuses et importantes… donnèrent lieu à de beaux sprints. Perpignan de Montendre en enleva plusieurs ». Mais, 15 coureurs se présentent pour le sprint final et Perpignan ne figure qu’à la 7ème place. Le vainqueur Roux de Matha confirmera un peu plus tard en remportant aussi l’éliminatoire régionale. Epreuve à laquelle, Yves, pourtant qualifié, ne participe pas, parce qu’il n’a pas les moyens pour se rendre à Saint-Maixent. Parmi les 14 qualifiés figure aussi un certain Guy Epaud, qui fera la carrière que l’on sait (cf. ici, dans memovelo), lequel retrouve son contemporain Yves encore à Pons à l’occasion du bien connu « Grand Prix des Jeunes » qu’il gagne, laissant à Perpignan la troisième place… 

 

A la fin de la saison 1954, on retrouve le nom de Perpignan dans le classement de la course à Saint Georges d’Ardennes (le 5/9) : 1. JP. Tardy (Cognac) 2. Montangon (Montendre) 3. Roux (Matha) et … 8. Perpignan (Montendre).

Dès le début de la saison suivante, pour le Prix des Jeunes à Pons, Yves se classe 2ème derrière R. Faillot, avec lequel il s’est échappé (les 70 km en 1h 56’).

Ensuite, vient la première victoire, à Civrac de Mirambeau (le 11/4). Il y en aura deux autres cette année-là : à Clam (le 1/5) et à Reignac de Blaye (le 28/8), où il gagne échappé avec 1’20’’ d’avance.

 

Le journal « l’Athlète » mentionne, le 4/5, le passage d’Yves Perpignan de 4ème en 3ème catégorie. A la fin de la saison, le classement de la course à La Garde (le 12/10) montre qu’Yves a déjà entrepris de se frotter aux « toutes catégories » : 1. J. Rinco 2. F. Merino 3.D. Dihars, puis 9. Blanc (Andernos) suivi de Perpignan, Faure, Noailles, A. Heugas…   

A dix-neuf ans, il est en 2ème catégorie, mesure 1,81 m et pèse 63 kilos. En 1956, il gagne deux fois : à Salignac de Mirambeau (le 28/5) et à Sousmoulins (le 16/ 8) et, il est aussi quatre fois deuxième (derrière Avinio à Civrac de Mirambeau, derrière Demichel à La Garde, derrière Chamouleau à Fontaines d’Ozillac et à Reignac de Blaye).

 

Réprimandé par un commissaire parce qu’il porte un maillot où est inscrite la marque de son vélo, « Casenave », il prend une licence d’indépendant. Lors d’une réunion au vélodrome de Montendre où il y a les frères Bobet, il court l’américaine associé à un « pro », Roger Hassenforder. A l’issue de la remise des primes aux coureurs, « Hassen » lui tend la poignée de billets qu’ils ont gagné. Il y en a pour 100 000 francs. C’est le prix d’une vache et il l’offre à son père. 

 

Mais, le 3 octobre 1956, Yves fête ses vingt ans. C’est le temps du service militaire et il va durer 30 mois, de janvier 1957 à mars 1959. Cela commence au Maroc où il court encore un peu (ses parents lui ont fait parvenir son vélo) et il fait la connaissance de Pierre Dagnan avec lequel il noue une longue amitié. Il côtoie les deux « Mohamed » : Ben Brahim et El Gourch. 

 

Interrogé sur ce qui va suivre, Yves Perpignan témoigne à nouveau de cet esprit d’indépendance et de son caractère volontaire et responsable. Il nous dit : « J’avais compris que je n’avais pas toutes les capacités nécessaires pour en faire un métier… » 

 

 

Les Résultats d’Yves Perpignan relevés dans le journal "l’Atlhète" entre 1954 et 1956

 

>      1954 

 

28/031er Pas Dunlop départemental à Pons : 1. J Roux, 2. Corbeau, 3. Souchet, 4. Revero, 5. Gagnier, 6. Michelet, 7. Perpignan, 8. Aubert, 9. Epaud, 10. Bertin   

05/09 Saint Georges d’Ardennes : 1. JP Tardy (Cognac), 2. Montangon (Montendre), 3. Roux (VC Matha), … 8. Perpignan (Montendre)

 

 

1er pas dunlop.jpg extrait de "l'Athlète" du 28 mars 1954 (compte rendu signé B. Heurtebise)


 

 

>     1955

 

 

13/03, Course de classement de Jonzac : 1. J Etourneau, 2. R Poirier, 3. R Joubert, 4. M Doussous, 5. M Perroteau, 6. M Collardeau …, 8. Y Perpignan

27/03, Pons Prix des jeunes : deux échappés, 1. R Faillot, 2. Y Perpignan 70 KM 1h53, 3. Chausse

03/04, Valliers – Mazerolles : 1. R Joubert, 2. Montangon, 3. Chaigneau, 4. Bernard, 5. Merchadier, 6. Perpignan

11/04 Civrac de Mirambeau : 1. Y Perpignan, 2. R Bernard, 3. G Marchais, 4. J Viel  

17/04 Neuillac : 1. M Montangon, 100 Km en 2h38’2, 2. Y Perpignan, 3. R Barrier

24/04 Montlieu : 1. G Epaud, 2. J Verdon, 3. Y Perpignan

04/05 « L’Athlète » Y Perpignan passage de 4ème en 3 ème catégorie

01/05 Clam : 1. Y Perpignan 80 km en 2h2’ 2. G Moinard, 3. J Camus

08/05 Cognac : 1. R Joubert 60km 1h58, 2. R Faillot, 3. Y Perpignan

16/05 Chamouillac : 1. R Morin 60 km en 1h38’2, 2. Casimajou, 3. Y Perpignan

17/07 Saint Palais du Phiolin : 1. J Viel, 2. Y Perpignan, 3. J Camus

28/08 Reignac de Blaye : 1. Y Perpignan échappé à mi-course qui arrive avec 1min 20sec d’avance, 45 km en 1h14, 2. Soulard, 3. Chauchet

28/08 Fléac de Seignac : 1. M Suet 70km en 1h48’, 2. M Doussous, 3. G Epaud… 7. Y Perpignan

12/10 La Garde : 1. J Rinco, 2. Merino, 3. Dihars… « 9. Blanc (Andernos) puis Perpignan, Faure, Noailles, Heugas »

 

>      1956

 

 

11/01 Le VC Montendre remplacé par la jeune Pédale Montendraise

02/04 Civrac de Mirambeau : 1. M Avinio, 2. Y Perpignan, 3. C Lutard

15/04 La Garde : 1. Demichel, 2. Perpignan, 3. Delaunay

06/05 Cognac : 1. R Cadet 90 km en 2h49’, 2. G Chuche, 3. JC Pron, 4. Y Perpignan (les 4 échappés depuis le 7 ème km)   

07/05 Pommiers : 1. R Delauney, 2. W. Braneyre, 3. M Chamouleau, 4. Y Perpignan

10/05 Maines Montguyon : 1. P Coureau, 2. Clauzuc, 3. Delauney, 4. Perpignan

28/05 Salignac de Mirambeau : 1. Y Perpignan 80 km en 2h11, 2. R Bernard, 3. W Braneyre, 4. M Chamoulaud

11/06 Bussac-Forêt : 1. Celse Campaner, 2. M Chamoulaud, 3. Coureau, 4. A Heugas, 5. Cazimajou… 8. Perpignan, 9. Delaunay 

08/08 Royan réunion d’attente de la classique Bordeaux-Royan « Prix Royan – Carrelage » : 1. Cl Vrignaud 50 km en 1h20, 2. Chuche, 3. Chamoulaud, 4. Perpignan 

13/08 Fontaines d’Ozillac : 1. M Chamouleau 50 km en 1h20, 2. Y Perpignan, 3. M Avinio, 4. M Portal

16/08 Sousmoulins : 1. Y Perpignan 70 km en 2h, 2. Rosspont, 3. Avinio, 4. Poirier, 5. Chuche

26/08 Saugon : 1. C Cazimajou 75 km en 1h55, 2. Chaine, 3 Heugas, 4. Alvarez, 5. Chamouleau, 6. Perpignan

27/08 Reignac de Blaye : 1. M Chamouleau 50 km 1h10, 2. Y Perpignan (échappés), 3. C Supery

09/09 Lussac de Jonzac : 1. G Favreau 60 km en 1h38, 2. G Camus, 3. C Lutard, 4. C Lagarde … 6. Y Perpignan (accidenté)

 

Soit une bonne trentaine de résultats parmi lesquels cinq victoires et une dizaine de places de second, l’activité du coureur cycliste Y. Perpignan s’inscrivant dans un quadrilatère dont les sommets sont : Pons – Jonzac – Cognac et Royan, mais dont le centre est plutôt du côté de la Haute-Saintonge, comme en témoignent les noms de ces « courses de village » (il n’en manquait pas à l’époque) : Vallières-Mazerolles – Neuillac – Montlieu – Chamouillac – St. Palais du Phiolin – Fliac sur Seugne – Pommiers – Bussac-Forêt – Saugon – Lussac de Jonzac…

 

 

 

Une autre vie commence

 

 

 

Lors de la course à Donnezac en 1956, Yves a fait la connaissance d’Alberte Bourrelier à qui il est présenté par les parents séduits par ce jeune homme en bonne santé, qui leur porte le pain et qui travaille consciencieusement. Les deux jeunes gens vont rester en contact pendant tout le service militaire du garçon. Alberte est déjà « expert-comptable » et, peut-être influencée par elle et, aussi, parce qu’il a bien compris que, désormais, il lui faut « gagner sa vie », Yves, pendant son séjour au Maroc, suit des cours de commerce et comptabilité par correspondance. Il a aussi suivi le « peloton de sous-officiers » et sera nommé caporal-chef en 1958. Le capitaine Jeansenelle le remarque et porte à sa connaissance l’ouverture d’un poste de gérant dans l’économat de l’armée. Il se porte candidat et il est accepté.

 

En 1959, à peine libéré de ses obligations, il s’en suit – selon les propos d’Yves – « un mariage rapide à Poitiers"et le couple – juste marié – repart pour Biskra aux confins du Sahara. En 1961, naît Sylvie, la première des quatre filles de M. et Mme Perpignan.

En octobre 1962, civils salariés de l’armée toujours pour la gérance des « Economats de l’Armée », ils sont désormais à Ouargla (toujours en Algérie), où nait la seconde fille du couple, Yannick.

 

Une promotion pour un poste en Allemagne tombe au moment (octobre 1963) où la santé d’Alberte les oblige à un retour en Charente.

 

 

 

De l’économat aux assurances 

 

 

 

La nécessité d’avoir un bon métier pour bien gagner sa vie se repose avec acuité à Yves et sa famille. De retour momentanément chez ses parents à Chepniers, il entre en contact au hasard d’une conversation avec un certain M. Lerolle, qui lui propose un stage d’une semaine dans l’Aude, payé par l’assurance « l’Urbaine et la Seine » », à cette époque la deuxième compagnie de France, mieux connue ensuite sous le sigle UAP. C’est dans cette entreprise qu’il va faire une carrière accomplie de 30 ans.

 

Après trois ans comme démarcheur en Charente-Maritime (il est alors classé "meilleur vendeur de la compagnie), il se voit proposer de reprendre le poste d’inspecteur à Périgueux où l’agence connait quelques difficultés. Il y parvient à corriger le tir et s’entoure d’une bonne équipe. Cela dure dix ans au cours desquels il découvre et s’implique dans les missions de formation et de promotion.

 

A compter de 1973, nommé à Bordeaux, il devient le délégué régional de l’UAP.

 

 

« la troisième vie », après une piqûre de rappel (1967-2016)

 

 

Au cours de cette avancée professionnelle (1963-2004), Yves Perpignan subit une sorte de piqûre de rappel qui ravive le souvenir de la première aventure qu’il a osé vivre au sortir de l’adolescence.

 

Yves reçoit un jour un appel téléphonique de « Pierrot » Beuffeuil avec lequel il avait donc conservé quelque contact. A peu de choses près, ils sont tous les deux de la même génération (Beuffeuil est né en 1934), celle de ces jeunes Charentais qui s’élancent sur la route au début des années 50 (les Friou, Latour, Ricou, Toengi…), dont deux émergent plus particulièrement : Beuffeuil et Trochut, deux « pros » vainqueurs d’étapes sur le Tour de France (après Jacques Pras, vainqueur de l’étape Nantes-La Rochelle en 1948). Ils sont trois Charentais (Beuffeuil, Epaud et Trochut) à venir courir le Grand Prix de Saussignac et ils cherchent un hébergement dans la proximité.

 

 

 

Avec Vietto.jpgLes dirigeants du CC Périgueux (MM. Moulinier et Perpignan) reçoivent René Vietto et Mme,  Alberte Perpignan est à l'extrême gauche . 

 

Comme elle le montrera plus tard, Alberte Perpignan, qui n’ignore pas l’ancienne passion de son mari, lui propose d’héberger « ses copains ». Et, Yves replonge dans l’ambiance des courses : gonfler les boyaux, épingler les dossards, surveiller les roues de rechange, passer les bidons… C’est ainsi qu’Yves va connaître ce que nous souhaitons désigner par l’expression « une troisième vie ». Pas question, ici, de « refaire sa vie », mais plutôt d’énoncer ce besoin qu’éprouve un homme actif, responsable et installé professionnellement de s’occuper et d’être au service, autrement. D’une grande utilité pour le mouvement sportif associatif, c’est « le dirigeant sportif bénévole » (Nelson Paillou, 1984).

 

 

 CCP.jpgLa grande revue d'effectif du Cyclo Cub Perigeux (1968 ) :  35 dirigeants, 72 licenciés, 86 épreuves organisées, (devant accroupis Valentin Huot et madame).

 

De retour dans l’univers du cyclisme, Y. Perpignan cherche à s’impliquer dans un club. Il prend contact avec le docteur Moulinier, l’ancien maire de Vergt (24), capitale de la fraise, qui est désormais président du C.C. Périgueux. Cet homme est aussi le promoteur d’un grand criterium international à Vergt (de 1955 à 1967 puis de 2001 à 2007), (cf. B. Peccabin dans « velodordogne). Le Cyclo Club Périgourdin est une institution à laquelle sont attachés les deux noms de Lucien Mazan (1882-1917) dit « Petit-Breton » et du pasteur Camblong, qui fondent le club en 1908. Y. Perpignan y entre en 1967. Jusqu’en 1975, il y sera successivement directeur sportif, secrétaire puis Président en 1972, succédant au Dr. Moulinier.

 

 

 

Avec poulidor.jpg
Raymond Poulidor rend visite aux jeunes du CC Pétigueux (derrière lui à gauche, Y. Perpignan) et M. Jouault. (à droite), reconverti speaker , chante l'exemple.

 

Il est déjà « un élu très apprécié au Comité d’Aquitaine » où il a été élu en 1972. Il y reste jusqu’au 21/01/2001, soit 28 ans.

 

 

Assemblée générale Aquitaine.jpgL'assemblée générale du comité  d'Aquitaine en 1977 (4168 licenciés), sous la présidence Bousquet,  (Y. Perpignan est le deuxième partant de la droite). 

 

D’abord délégué des clubs de Dordogne, il est aussi vice-président, président de la commission des féminines, de la commission de discipline et, surtout, secrétaire général de 1992 à 2001. En 1993, il est dans le bureau du Comité que dirige J. Pitallier (futur président de la FFC).

 

Pas seulement un élu, car depuis 1970, il a passé son B.E. 3ème degré (FFC) et il est devenu commissaire régional. Puis commissaire national en 1972 et, bientôt, international.

 

 

 

 

Au micro.jpg

Yves Perpignan, commissaire international UCI,  ici, directeur du Tour de la Dordogne 1978.

 

 

En effet, Yves compte 5 Tours de France à son actif (1973,74, 77, 78, 79), des Tours en Italie (Espoirs), au Luxembourg, en Suisse, en Espagne, au Sénégal et une kyrielle d’épreuves internationales, depuis le Criterium National (Belvès 1974) jusqu’aux 4 jours de Dunkerque (2001), en passant par le Dauphiné Libéré, Bordeaux-Paris, Paris-Roubaix et le Midi Libre (1999).

 

 

 

 

 

Commissaire.jpg Un éventail de laisser-passer  du commissaire Perpignan qui témoigne de son activité dans le cyclisme international...

 

A partir de 1994 (4 jours de Dunkerque), il est « inspecteur du contrôle antidopage » et il cesse ses fonctions à la FFC et à l’UCI en 2016, à 80 ans. 

 

Courses internationales.jpg
 Une telle collection interroge : dans une vie de commissaire combien de coureurs arrive-t-on à connaître  ?

  C'est un autre palmarès, une autre collection, un autre bilan... Quant au rapport quantité-qualité...!

 

 

Cousinade

 

 

 

Du haut de son imposante stature, Yves Perpignan m’a lancé le mot « cousinade ». Et, j’ai cherché tout autour de moi pour mieux comprendre. Cousins et cousines sont parfois éloignés dans les brumes de la mémoire. S’agit-il seulement de cela ?

 

Moi, qui, à 8 ans de distance, le suit vers le soleil couchant de la fin de vie. Et, à qui « internet » souffle que les cousinades sont des « rassemblements de parfois plusieurs générations (...) associés à l’engouement pour l’histoire, le patrimoine et la généalogie ».

 

Egalement fasciné depuis les débuts de l’adolescence par ces êtres originaux, les coureurs cyclistes, et par cette coutume locale, la course cycliste, j’ai donc suivi le parcours de cet homme, dont la particularité a été de se construire sans faire de mal à personne. En témoignent de nombreuses décorations et autres compliments qui attestent le courage, le bénévolat, l’arbitrage, la jeunesse et le sport soutenus par sa placide bonhommie, alors que le regard d’Yves Perpignan est désormais tendu vers ses six petits-enfants et autres arrières petits-enfants nés ou à naitre…  

 

 

 

 Capture d’écran 2025-09-03 à 18.45.18.png

Des arrière-grand-parents (Marcel Ardouin&Eulalie Pommier  = 1899-1992) aux petits-enfants (Aurélie-Chloé-Lauriane-Adrien- Julien et Antoine = 1989-2001), la famille Perpignan, soit cinq générations en un peu plus de cent ans. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



04/09/2025
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